La musique de la poésie, une loi ou une voie?
Mémoire du master II de recherche en musicologie, Université de Poitiers
Présentation du sujet
On ne connaît aucun peuple ne jouissant pas de la musique. Cela peut signifier que la musique se trouve dans l’essence de l’Homme. Les désirs qui provoquent une expression musicale chez l’Homme, stimulent également à faire de la poésie. Et le rythme, cet esprit invisible qui ni s’entend et ni se voit mais qui se sent, fait le point de jonction entre la poésie et la musique et toute autre discipline : la dance, la peinture… . Comment se définissent alors ces notions ? Braunschwig définit le rythme (vazn) : “”… un équilibre, un équilibre qualitatif produit de la perception de l’unité entre plusieurs éléments. Il se nomme la symétrie (qaryneh) s’il se situe dans l’espace et le rythme (vazn ) s’il se place dans le temps “”. Le linguiste iranien, NĀTEL-XĀNLERY définit le poème de la manière suivante: “”…une composition des mots où l’on reconnaît un certain rythme. “” Quel est leur rapport avec la musique ? Nous pouvons imaginer que la poésie et la musique sont nées ensemble et se sont séparés par la suite. Il semble qu’au début, il existait des sons musicaux que les Hommes ont remplit avec des significations : “”…ainsi est née la poésie… la civilisation arrive … la poésie devient une technique… elle se sépare de la musique… les poètes essaient que le poème ait sa propre musicalité…les poètes produisent des poèmes autre que des poèmes lyrique et musical : sur la raison, la philosophie… .”” Chaque discipline acquière son propre langage, la poésie obtient sa propre musique et la musique sa propre poésie ! Cependant, le rythme reste le point de jonction entre les deux malgré leur différence de langage et d’identité. Il faut voir maintenant, comment ce rapport complexe se dessine dans la culture musicale Iranienne ?
La musique savante iranienne est constituée d’un répertoire modal chanté et transmis oralement depuis des siècles. Ces chants issus de la poésie sont rythmés mais non mesurés. Le chanteur démarre le mode, explore son univers et parfois transforme son chant en mélodie mesurée: Tasnif. Dans ce répertoire savant, la nature du rapport entre la poésie et la musique a atteint une beauté complexe et rare dans le monde. Il contient des séquences rythmiques tellement complexes que parfois l’écriture musicale faille à les transcrire. Cependant, depuis plusieurs décennies, une pensée conservatrice devenue dominante impose une loi : la suprématie de la poésie dans la composition musicale. En effet, selon cette loi le sens de la poésie ne doit être en aucun cas altéré lors de son audition. Même lors qu’il s’agit des poésies en proses, le compositeur doit éviter toute construction musicale complexe qui augmente l’opacité de ce genre de poésie ! La musique, au service de la poésie, dessine, figure, transmet et met en valeur le sens de la poésie. L’application de cette loi a pour conséquences : des chants syllabiques ; une structure proportionnelle fondée sur le rapport 1 sur 2 suivant les syllabes courtes et longues ; des formules rythmiques (Afāīl) dépassant rarement une mesure ; une accentuation uniquement par hauteur du mot accentué ; un respect de la longueur de la ligne mélodique par rapport aux phrasés du poème ; etc. Dû à cette domination, l’héritage des cycles rythmiques anciens (Advār-e Īgāy) et le développement étonnant de la percussion iranienne (le Tombak) sont peu exploités. Le Tombak se limite à jouer à l’unisson avec les autres instruments en suivant la ligne mélodique. Cette loi fonde un système pyramidal et hiérarchique où la poésie se trouve au sommet et d’une façon monologique détermine la nature du rapport entre les éléments du système. Dans ce contexte, l’inventivité du compositeur se restreint uniquement dans le champ de la musicalité de la poésie.
La force fait que chaque éloignement de la musique de la poésie est considéré comme une erreur. Les partisans durs de cette doctrine vont jusqu’à dire que des grands poètes-musiciens, du 19ème siècle, tels que Āref (par exe. čhe šurhā…) et Šeydā ont commis parfois des erreurs en prenant distance avec cette loi. Alors que ces compositeurs peuvent être considérés comme des pionniers d’un nouveau regard sur la poésie sans mettre en cause la valeur de la poésie. Ce nouveau regard fournit une nouvelle conception du lien entre la poésie et la musique. Selon le linguiste musicologue, Nicolat Ruwet, il faut considérer ce rapport dialectique avec des : consonances, dissonances, contradictions, différences, consensus, complémentarité,…. La réunion des deux crée une nouvelle forme, une synthèse, autre que chacun séparément. Ce regard fonde une nouvelle loi ou voie qui est dialogique. Dans cette approche dialectique, la relation entre la poésie et la musique devient dynamique et évolutive avec des paradoxes, des interactions et des diversités d’interprétation. Ces deux entités, la musique et la poésie, tout en conservant leur lien, deviennent autonomes. La poésie dispose de sa propre musique et la musique contient sa propre poésie.
Le rythme intervient ici comme un langage commun de l’altérité. Henri Meschonnic déclare: “”Pour le poème, j’en retiens le rôle majeur du rythme dans la constitution des sujets-langage. Parce que le rythme n’est plus, même si certains délettrés ne s’en sont pas aperçus, l’alternance du pan-pan sur la joue du métricien métronome. Mais le rythme est l’organisation-langage du continu dont nous sommes faits. Avec toute l’altérité qui fonde notre identité. Allez, les métriciens, il vous suffit d’un poème pour perdre pied .””
Alors que Rhotko , le peintre, définit une des clés de l’esthétique contemporaine dans les rapports dynamiques existants entre éléments opposés, contradictoires voire antagonistes, Šafiī-Kadkanī à propos de l’esthétique de la poésie moderne, confirme le même point : “”…la poésie classique, sa beauté, provenaient de l’ équilibre des relations et de l’harmonie, tandis que, dans l’esthétique de la poésie contemporaine, cette beauté est issue du nouement des contradictions ou des éléments qui ne sont pas proches… .”” Sāsān Fātemi, musicologue, critique la loi de la dominance de la poésie sur la musique et ouvre un nouveau champ de réflexion vers un lien dialectique entre ces deux matières. Il propose d’étudier leur lien sur deux angles : la forme et le sens. Sur la forme, Sāsān Fātemi développe : – le chant syllabique n’est pas une loi, les formes mélismatiques ont existé et existent ailleurs – la création des contradictions stimule l’esprit de la recherche – la musique ne doit pas dissoudre le poème en lui – le mystère de la poésie peut se cacher dans les plis du mouvement mélodique créant le désir les élucider. Sur la signification et le sens de ce lien, Sāsān Fātemi continue : – la musique possède une très faible capacité figurative ! – Pourquoi la musique doit redire le propos de la poésie?
Ce nouveau regard dialectique sur le lien entre la poésie et la musique est peu théorisé. Les jeunes compositeurs s’y aventurent difficilement par crainte d’être considérés ignorants de la science de la composition musicale. La présente étude tente d’enrichir ce champ d’investigation qui consiste à d’une part identifier et connaître cette loi et d’autre part à s’interroger sur une conception monologique ou dialogique de cette loi. Dans cette première phase de recherche (au niveau du Master II), nous nous penchons d’une part sur les aspects littéraires : la poésie et la science métrique “”Aruz””, et d’autre part sur les techniques de la composition actuelle dans la musique savante iranienne. Cette phase de travail s’accomplit avec un voyage d’étude en Iran (été 2010) par des entretiens, rencontres avec des penseurs, artistes et maîtres de musique concernés. Le travail issu de cette recherche doit produire des connaissances lisibles et percevables ici en France. Ce premier pas veut ainsi ouvrir un champ dynamique d’échange de connaissances entre les deux univers franco-iranien au cours de son parcours doctorant sur ce lien aussi effervescent que problématique qui est la musique et la poésie.
Plan général de la recherche:
I) Connaissance de la loi
- Définitions :
1.1. Histoire du rythme de la poésie
1.2. Rythmes dans les langues indo-européennes
1.3. Rythme, approche philosophique et esthétique
1.4. Poésie : résurrection des mots
1.5. Eléments de la poésie : rythme, rime, accent, allitération, …
1.6. Musique de la poésie
- Techniques de composition en musique iranienne
2.1. Héritage des anciens : Abu Nāsr Fārābi IXème, Abu Alī Sīnā (Avicenne) XIème, …
2.2. Théorie de la métrique, la science de “”Aruz””
2.3. Réflexions contemporaines sur la théorie métrique
2.4. Différents genres de la poésie iranienne
2.5. Composition musicale de la poésie
2.6. Complexité rythmique contemporaine
2.7. Critique de la composition contemporaine en musique modale (articles, entretiens, disques,… : sur la base d’1 questionnaire)
II) Recherche de la voie
- Une réflexion sur la modernité le et processus de création contemporain
3.1. Dilemme de l’artiste
3.2. Pour quoi créer une œuvre artistique ?
3.3. Le regard, entre fiction et réalité
3.4. Plasticité
3.5. Art moderne
4. Nouveau regard sur la composition rythmique
4.1. Forme et structure
4.2. Sens et signification
4.3. Artistes avant-gardistes
5. Conclusion
État de la recherche
Cette première phase de recherche tente de collecter et de répertorier les travaux réalisés en littérature et en musique sur le rapport entre la poésie et le rythme. Nous nous efforçons de focaliser notre approche :
- aux travaux de recherche transversale réalisés dans les deux disciplines : la musique et la littérature concernant le rythme et la poésie.
- à notre époque contemporaine et aux connaissances et méthodes utilisées actuellement. Cependant, un bref rappel historique trouve tout son utilité.
Les ouvrages étudiés jusqu’à présents sont listées dans le chapitre source et bibliographie. Nous pouvons citer les ouvrages importants suivants en fonction de chaque domaine :
Littérature, poésie :
ŠAFIĪ KADKANY, Mohamad Rezā, mūsīqī-e she’r (la musique de la poésie), éd. Āgāh, Tehrān, 10ème édition, 1386 (2007) : Livre d’un poète savant qui travers des définitions de bases toutes les formes de la poésie iraniennes jusqu’à la poésie en prose. Il permet la construction d’un regard à la fois savant et poétique.
NĀTEL-XĀNLERY, Parviz, Vazn-e še’r-e fārsi (le rythme de la poésie persane), ed. Tus, Tehrān :, 7ème édition, 1386 (2007) : C’est un ouvrage de référence pour tout ce qui étudie la poésie en Iran. La majorité des publications dans les domaines se réfèrent à cet ouvrage. On y apprend de l’histoire sur la poésie et le rythme sur la science métrique arabe et celle de la langue persane. Il y propose même sa propre version de formule rythmique avec des onomatopées persanes. Il décrit très précisément les formules rythmiques de la poésie classiques iranienne et leurs variations.
ŠHAMISĀ Sirous, Ašenāy bā aruz va gāfieh (An introduction to prosody), ed. Mithra publishing Co., 4ème révision,1386 (2007) : Livre de référence pour tout étudiant en littérature. On y apprend les définitions, et les formules rythmiques mêmes avec des exercices, indispensable pour apprend la science métrique.
Composition musicale
DIHLAWI, ̣Husāyn. Payvand-i shi‘r va mūsīqī-i āvāzī (le lien entre la poésie et la musique chantée), Institut Mahoor, Tihrān, 3ème édition:1385 [2007] : Il existe très peu d’ouvrage sur la composition musicale à partir de la poésie. Ce livre est édité par un des musicien/compositeur/ enseignant le plus connu d’Iran. Il existe aussi un autre livre dans ce domaine de Mehdi Forug.
KHĀLEQI Ruholāh, Nazari be musiqī (Un regard sur la musique), ed. Sāfialishāh, Tehrān, Ier et le II tomes, 1386 (2007) : Indispensable pour apprendre le fondement de la théorie de la musique iranienne, les modes, rythmes, etc, écrit par un des premiers fondateurs du conservatoire de musique iranien.
Pour renouveler sans cesse son regard, cette étude se ressource auprès des artistes et philosophes se penchant sur la question du processus artistique. Une vision interdisciplinaire semble nécessaire.
D) Plan détaillé du mémoire du Master II
(uniquement le chap. 2 du plan général)
Techniques de composition en musique iranienne
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Héritage des anciens : Abu Nāsr Fārābi IXème, Abu Alī Sīnā (Avicenne) XIème, …
1.1. Histoire du rythme de la poésie
1.2. Rythmes dans les langues indoeuropéennes
1.3. Définition du rythme
1.4. Poésie : résurrection des mots
1.5. Les éléments de la poésie : rythme, rime, accent, allitération, …
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Théorie de la métrique, la science de “”Aruz””
2.1. Les fondements de “”Aruz””
2.2. Les consonnes, les voyelles, les syllabes
2.3. La place de l’accent
2.4. Les bases (arkān) de “”Aruz””
2.5. Les formules rythmiques courantes de la poésie iranienne (bahr)
2.6. Les cercles rythmiques
2.7. Les variations et les champs de liberté du poète
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Réflexions contemporaines sur la théorie métrique
3.1. Système atānīn
3.2. Bases rythmiques (pāyeh) iraniennes
3.3. Vision iranienne sur les bases rythmiques
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Différents genres de la poésie iranienne
4.1. Poésie classique : Qasideh, Mosamat et Mošahāt, Masnavī, Robāī et Dobeytī
4.2. Poésie moderne et Nimā Yušīj
4.3. Poésie en prose et la poésie blanche (Še’r-e sefid)
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Composition musicale de la poésie
5.1. Recherche du rythme des mots et la poésie chantée
5.2. Construction des mesures des poèmes classiques iraniens
5.3. Plus de complexité dans la construction rythmique
5.4. L’accent et son utilisation dans les chants iraniens
5.5. Coordination de la musique avec le sens du poème
5.6. Comment aborder la poésie en prose
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Composition rythmique contemporaine
6.1. Complexité rythmique du répertoire modal iranien “”Dastgāh””
6.2. Influence du développement récent du Tombak (Zarb)
6.3. Les cycles rythmiques anciens : advār-e iqā’ī
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Critique de la composition contemporaine en musique modale (articles, entretiens, disques,… : sur la base d’1 questionnaire)
E) Sources et bibliographie
1. Littérature, poésie
ŠAFIĪ KADKANY, Mohamad Rezā, mūsīqī-e she’r (la musique de la poésie), éd. Āgāh, Tehrān, 10ème édition, 1386 (2007)
NĀTEL-XĀNLERY, Parviz, Vazn-e še’r-e fārsi (le rythme de la poésie persane), ed. Tus, Tehrān :, 7ème édition, 1386 (2007)
ŠHAMISĀ Sirous, Ašenāy bā aruz va gāfieh (An introduction to prosody), ed. Mithra publishing Co., 4ème révision,1386 (2007)
SHIRAZI Forsadoldoleh, Bohourol Alhân (la métrique des chants), édi. Forougi, Tehrān, 2ème édition, 1375 (1996)
AL-MARAGHI, Abd-al-Kâdir ibn Ghaibï, Sharh-i-Adwâr (description des cercles), ed. Taki Bïnesh, Iran unversity press Tehrān, 1991
LEVY Reuben, Introduction à la Littérature Persane, ed. G.P. Maisonneuve et Larose, Paris, 1973
BACKES, Jean-Louis, Musique et littérature, essai de poétique comparée, ed. PUF, Paris, 1994
ROYAÏ Yadollah, Le passé en je signature, ed. Caravan, Tehrān, 2000
NAUDIN, Marie, Evolution parallèle de la poésie et de la musique en France, ed. A.G. Nizet, Paris, 1968
2. Composition musicale, musique
DIHLAWI, ̣Husāyn. Payvand-i shi‘r va mūsīqī-i āvāzī (le lien entre la poésie et la musique chantée), Institut Mahoor, Tihrān, 3ème édition:1385 [2007]
FĀTEMI Sāsān, Peīvand-e še’r va musīqi qāede yā sabk, (Lien de la poésie et la musique, une loi ou un style), Mahoor Music Quately, vol 7, n°28, summer 2005, Tehrān, p137-158
KHĀLEQI Ruholāh, Nazari be musiqī (Un regard sur la musique), ed. Sāfialishāh, Tehrān, Ier et le II tomes, 1386 (2007) :
SAFAVAT Dariush, Hasht Goftâr darbarehyeh mosigy (Huit discours sur la philosophie de la musique), edi. Ketâb saraye Nik, Tehrān, 2007
D’ERLANGER, Rodolphe, La Musique Arabe, Tomes 2 et 4, ed. Les Geuthner et Inst. Du monde arab, Paris, 2001
RUWET Nicolas, Langage, musique, poésie, Paris ed. Seuil, 1972
DURING (Jean), Musique et extase. L’audition spirituelle dans la tradition soufie, Albin Michel, Paris,1988.
DURING Jean, l’Oreille Islamique Dix Annees Capitales de la Vie Musicale en Iran: 1980-1990, Asian Music, Vol. 23, No. 2 (Spring – Summer, 1992), pp. 135-164 Published by: University of Texas Press
DURING Jean, La Musique iranienne. Tradition et évolution, Paris, Recherches, sur les civilisations, 1984.
3. Rythmes
MESCHONINIC, Henri, Critique du rythme, anthropologie historique du langage, ed. Verdier, Lagrasse, 1982
MESCHONINIC Henri et DESSONS Gérard, Traité du rythme, des vers et des proses, Nathan, Paris, 1998.
PIUS Servien, Les rythmes comme introduction physique à l’esthétique. Avec une remarque de Paul Valéry, Boivin, Paris, 1930
DIEBLER Stephane, Al Fârâbî, Philosopher à Baghdâd au Xème siècle, chez Point, Paris, 2007
MESSIAEN Olivier, Technique de mon langage musical, éd. Alphonse Deduc, Paris, 1944
MESSIAEN Olivier, Mode de valeurs et d’intensités, Paris, Durand, 1950
DURING Jean, L’organisation du rythme dans la musique de transe baloutche: Revue de Musicologie, T. 76e, No. 2e (1990), pp. 213-225 Published by: Société Française de Musicologie
4. Rythme et mètre autre qu’en Iran
JOUAD Hassan and LORTAT-JACOB Bernard, Les modèles métriques dans la poésie de tradition orale et leur traitement musica, Revue de Musicologie, T. 68e, No. 1er/2e, Les fantaisies du voyageur. XXXIII Variations Schaeffner (1982), pp. 174-197 Published by: Société Française de Musicologie
BAUD-BOVY Samuel, Équivalences métriques dans la musique vocale grecque antique et moderne, Revue de Musicologie, T. 54e, No. 1er (1968), pp. 3-15 Published by: Société Française de Musicologie
HIS Isabelle, Claude Le Jeune et le rythme prosodique: La mutation des années 1570,Revue de Musicologie, T. 79e, No. 2e (1993), pp. 201-226 Published by: Société Française de Musicologie
HIS Isabelle, Claude Le Jeune, le bilingue, Source: Revue de Musicologie, T. 89e, No. 2e (2003), pp. 247-265 Published by: Société Française de Musicologie
BAUD-BOVY Samuel, Chansons populaires de la Grèce antique, Revue de Musicologie, T. 69e, No. 1er (1983), pp. 5-20 Published by: Société Française de Musicologie
PICARD François, Echelle et modes, pour une musicologie généralisée, Document élaboré au sein du Centre de Recherche Langages Musicaux, séminaire d’Etudes Ethnomusicologique de Paris-Sorbonne
5. Disques, partitions
TALĀÏ, Dariuš, Radif Mirzā abdolāh (les modes iranien en partitions), ed. Institut Mahoor, 2ème révision, 3ème édition, Tehrān, 1379 (2000)
TALĀÏ, Dariuš, Radif, cinq CD Al Sur, ALCD, 1992
RAJABI Bahman, Amuzeš-e Tombak (apprentissage du Tombak) Tomes I et II, ed. Soroud, 6ème édition, Tihrān, 1386 (2007)
TARIQAT Amir Hoseīn, Ritm, Tasnif (rythme, chant, 20 pièces pour Tombak), ed. Chang, Tehrān, 1382 (2003)
ŠEKĀRČĪ Alī Akbar, Vazn xāny (solfège rythmique), Tome I et 2, ed. Honar va Farhang, 6ème edition, Tehrān 1388 (2009)
VIGREUX Philippe, La Derbouka, techniques fondamentales et initiation aux rythmes arabes, ed. Edisud, , Aix en Provence, 1999
TAHMĀSBĪ Arshod, « Lecture du rythme par onomatopée, une nouvelle technique », ed. Mahoor Edition, , Tehrān 2006
MAZLUMĪ Šhahrām, Ritm dar musiqī (Rythme dans la musique), Soroush Press, Tehrān 2005
NASĪRĪ-FAR Habibolāh, Tarānehā va Āhanghāy-e Jāvedāneh (musique et chants éternels), ed. Našr-e Sāles, Tehrān, 4ème édition, 1386 (2007)
6. Processus de création artistique
ROTHKO Mark, La réalité de l’artiste, ed. Champs – Flammarion, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, 2004
BENJAMIN Walter, Ecrit français, L’œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique, éd. Gallimard, nrf, Paris, 2003
BERGER John , La Forme d’une poche, trad. par FUCHS Michel Fuchs, ed. Fage, Lyon,2003
SOULAGES Pierre, Entretien avec Piere Soulages, par Juliet Charles, ed. L’Echoppe, Paris, 1990
BERGER John, La forme d’une poche, John Berger, 2003, Fage édition
ARASSE, On y voit rien, Descriptions, ed. Denoël, folio essais, Saint-Amand, 2007