Artistes associés
Fardin Mortazavi, comédien, musicien et chercheur en musicologie et en littérature, Fardin Mortazavi est né en Iran. Le lien entre la poésie et le rythme est son principal thème de recherche. Formé auprès des maîtres iraniens : Ali Akbar Shekârchi, Kâvous Samandar, Pedram Khavarzamini et Madjid Khaladj, il étend son enseignement avec Christian Remer, Nasrin Pourhosseini, Laure Bonnet, Christian Caro, Jackie Taffanel, Régine Chopinot, Livio Jammet, Jean Luc Pérignac, Martine Lecomte, Linda Wise et Enrique Pardo. Il associe masques, ombres et marionnettes dans ses spectacles en tournée en France et en Europe.
Daphnélia Mortazavi, comédienne et marionnettiste formée au Conservatoire à rayonnement régional de Poitiers (2005), elle suit durant 5 années les ateliers d’Isabelle Feuillet (Cie Théâtre en Herbe) et l’assiste. Elle rejoint le Collectif Maison Persane en 2010, et participe au travail d’écriture et à la mise-scène de plusieurs spectacles : Simorğ (d’après la conférence des oiseaux, en tournée), Tan bé tan, corps à corps (2011) et Le lendemain du Matin Brun (2011). A partir de 2011, elle intègre le projet d’éducation critique aux médias par résidence de théâtre d’ombre “CyberOmbre” et participe pleinement à son évolution. Elle se forme aux techniques de la Marionnette à gaine auprès de Christian Remer (La Grange au Loup à Chauvigny, 86) avec qui elle continue de collaborer. Elle poursuit cette formation durant deux ans avec Eric Cornette (Cie La Belle Etoile). A partir de 2017, elle participe aux ateliers d’écriture de Laure Bonnet au Centre Dramatique Poitou-Charentes. 2020, tourne avec La Cie Le petit Jour dans une adaptation du Peter Pan.
En ce moment, tout deux tournent actuellement dans les spectacles suivants:
Simorğ, “Pas si Fou, Pas si Sage : Nasreddine Hodja!”, “Beynâbeyn, TanÂvâz et “On dirait que kekchose se passe …”
Christian Remer : Acteur, danseur, marionnettiste et metteur en scène. Il est formé à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg (Dir. Hubert Gignoux), Centre Universitaire International de Recherches Théâtrales de Nancy (Dir. Jacques Lang, Recherche sur le jeu de l’acteur Dir. Jerzy Grotowski) et Atelier de danse Mudra, Ecole Chorégraphique de Bruxelles (Dir. Maurice Béjart).
Son parcours professionnel se définit : – Tadeusz Kantor à Cracovie (Pologne), création de Les Mignons et les Guenons : La Classe morte – Carolyn Carlson à l’Opéra de Paris, création de X land à Avignon, – Interprète différents rôle au cinéma et au théâtre notamment sous la direction de Marcel Bluwal, Claude Gorestta, Henri Verneuil, Sergio Gobbi, Albert Delpy, Renata Scant et Michel Hermon. – Seconde Alain Recoing au Théâtre aux Main nues et enseigne l’art de la Marionnette à gaine dans toutes ses déclinaisons – Recherche des nouvelles formes scénographiques avec l’artiste peintre Zbigniew Wieckowski.
Il signe plusieurs mises en scène et chorégraphies. En Afrique : – Burkina Faso, Niger, Cameroun, Congo Brazzaville, Guinée Equatoriale, Algérie et Maroc (textes de Tchicaya U’m Tansi, Emmanuel Dongala, Xavier Orville etc.), – en Russie (Tailleur pour dames de Georges Feydeau) – en Espagne (Ecole des bouffons de Michel Ghelderode) – en France (textes de Henri Michaux, Oscar Wilde, André De Baecque, Alexandre Vialatte, Jacques Prévert, Samuel Beckett, Stanislas Ignacy Witkiewicz, Roman Brandstaetter, Slawomir Mrozek, Gaston Couté, … ) – à la Martinique (textes de Xavier Orville et Aimé Césaire).
Livio Jammet, metteur en scène, artiste polyvalent, créateur et acteur de spectacles humoristiques et poétiques faisant appel à diverses formes d’expression: théâtre de masques et de marionnettes, mime, musique. Livio présente par exemple “Cirque Mulot”, en solo ou accompagné d’un musicien, en salle ou en plein air. Avec Pauline Favard, ils ont réalisé “Piano! Piano!” , un bijou de complicité entre la pianiste et le mime. C’est aussi un voyageur qui fait partager sa curiosité et son amour pour l’Afrique et l’Asie au travers deux spectacles: ” Ambassade de Doumbélane ” théâtre jeune public inspiré des fables du Sénégal, avec le chanteur-conteur Ablaye M’Baye, et ” La Voix des Sables ” avec le musicien-acteur Fardin Mortazavi, d’après la vie légendaire de Nasreddine Hodja. Ils ont repris ce compagnonnage avec “Pas si Fou, Pas si Sage : Nasreddine Hodja!”, cette fois-ci avec la marionnette à gaine. Livio fabrique les masques et les marionnettes, anime des ateliers portant sur le jeu masqué, le théâtre d’objet, et depuis peu s’est formé à la vannerie et anime des chantiers collectifs de tressage d’osier, la réalisation de marionnettes et formes géantes.
Alireza Fakhrizadeh Esfahani : Né à Ispahan, il commence le Tombak dès 9 ans avec Ostad Ghassemi. Puis il commence l’apprentissage de Târ avec des maîtres iraniens : Saïd Mazdak et Mehrdad Jeyhouny . Il est affecté par l’art de Farshid Djam. L’enseignement du grand maître Mohammad eza Lotfi en Târ et Radif modifie profondément sa pratique et son cheminement dans la musique modale iranienne. A présent, il est ingénieur en programmation algorithmique à Lyon.
Kianoosh Shirbacheh : Né dans une famille de musiciens à Ispahan, dès 6 ans, il pratique le Tombak et le Daf, les percussions digitales iraniennes. Il apprend le «Kamâncheh» qui devient son instrument principal, l’instrument iranien à cordes frottées avec un archet. Tout au long de ses études pour devenir médecin, il collabore avec plusieurs groupes de musiciens renommés en l’Iran. Installé en France depuis 2021, il travaille avec une formation en Jazz à Bordeaux et développe l’improvisation avec d’autres formes musicales, notamment, avec « Incredible Mektoob ».
Kamran Shirbache : Kamran Shirbacheh, né à Ispahan, s’est initié au répertoire modal iranien à l’âge de 10 ans en pratiquant le «Santour», un instrument à cordes frappées sur une table, similaire au cymbalum et au piano. A 14 ans, il est le plus jeune musicien de l’orchestre national d’Ispahan. En 2005, il dirige le groupe de musique « Faryâd » (Cri) et participe à de nombreux projets artistiques de 2016 à 2020. Il étudie la pratique du solo et de l’improvisation auprès des Maîtres : Ardavan et Pashang Kamkar. Il pratique le Sétar, l’instrument à corde pincé, pour étudier les musiques régionales d’Iran.
Ghazal Tahmasbi, née à Mashhad, est une chanteuse traditionnelle perse basée en France. Récompensée comme meilleure actrice francophone en 2018, elle a étudié le chant sous la direction de Reza Shakeri et Maliheh Moradi. Elle a été invitée au Festival de la Journée Sacrée de Strasbourg en 2022 et se produit régulièrement à travers la France et en Europe, avec des concerts notamment aux Pays-Bas et en Allemagne. Son album “Rahé Gharib”, composé par Shayan Karimi, illustre son talent artistique.
Laure Bonnet, autrice et comédienne, Formée comme comédienne au Conservatoire de Montpellier puis à l’Ecole Nationale Supérieure du TNS (Strasbourg) de 95 à 98, elle est également diplômée de la Fémis en écriture de scénario à l’issue d’une année de formation continue en 2010. Parallèlement à sa carrière de comédienne (sous la direction entre autres d’Arnaud Meunier (Gens de Séoul, La vie est un rêve, Pylade, El ajouad, Il neige dans la nuit), Yves Beaunesne (La princesse Maleine, La Réparation), Jean-Louis Benoît (Henri V), Sylvain Maurice (Sorcières)…), elle joue dans ses propres textes: « Œdipapa ou Comment porter les crimes de ses pères » en 2003 (150 représentations) et « On a perdu les gentils » en 2008, mis-en-scène par Damien Caille-Perret. En 2007, elle traduit et adapte avec Sylvain Maurice « Sorcières » d’après Roald Dahl. Dans la foulée, en 2009, elle adapte, traduit et joue en solo « The BFG » du même auteur. Autrice associée à la Comédie Poitou-Charentes depuis septembre 2011, elle y initie et coordonne le dispositif « E.T.C » d’aide à la réécriture dramatique. Elle y mène le projet « À la vie ! », spectacle issu d’entretiens avec des personnes âgées, qu’elle met en scène. En 2015, elle crée « La Réparation », un spectacle documentaire à partir de propos de soignants professionnels, et écrit sur la même base un volet fictionnel : « Réparons-nous ? » crée par Marie Clavaguera-Praxt.Son texte « Goldoni », y est également mis-en-scène par Thomas Condemine. Au printemps 2014, elle contribue avec un texte court aux « textes-valises » commandés par Robin Renucci et les Tréteaux de France autour de « La leçon » d’Eugène Ionesco. Dans le même temps, elle adapte le livret de « Ali Baba », opéra-bouffe de Charles Lecocq, pour la version scénique et pour la version jeune public, à la demande d’Arnaud Meunier à l’Opéra Comique. En 2016, elle écrit et crée « Œuvrer », une production des Tréteaux de France ; ainsi qu’une forme légère « Airs de famille » commandée par le réseau des médiathèques départementale des Deux-Sèvres. Ces deux spectacles s’appuient également sur des recueils de paroles qu’elle effectue auprès d’anonymes de la société civile. En 2017 et 2018, elle écrit et joue deux solos : « Le Dict de la jeune Disciole » et « Chez Thérèse ». Elle écrit aussi « La maison aux paupières closes », mis en production par la Compagnie du Mauvais Genre (sortie novembre 2019). En 2019, elle est comédienne dans « En difficulté » de Rémi de Vos, mis-en-scène par Pier Porcheron, et elle écrit « Notre chance », un texte documentaire autour de l’accueil des jeunes migrants mineurs isolés à Poitiers, commandé par la M3Q.