“l’Ensemble du Tombak “: Târ, Kamancheh, Tombak (zarb) et Daf, du 3 au 8 août 2021, répétition et spectacle à Poitiers
Programme : Ouvert aux débutants et amateurs, à partir de 6 ans, grâce au jeu fin et digital des tambours persans (Tombak, Daf, …), le participant s’initie aisément à l’univers du rythme. La pratique s’enrichit dans l’accompagnement des chants, des poèmes et des mélodies (Kamanché). L’apprentissage est oral et se complète par l’écriture des motifs rythmiques pour développer l’aptitude du participant à lire, à composer et à devenir autonome dans sa pratique.
Ce travail s’inscrit dans le cadre des répétitions de l’Ensemble du Tombak. A chaque session aura lieu un spectacle puis nous présenterons le répertoire constitué chaque année à des événements tel: Le festival En scène passionnément (par M3Q), Le Monde en Fête (par le Toit du monde, … . Vous pouvez l’intégrer à tout moment et à chaque session de répétition.
Les tambours persans (Tombak et Daf ) et le Kamanché sont enseignés par Fardin Mortazavi et le Târ et Sétar sont enseignés par Alireza Fakhrizadeh Esfahani
Coût et modalités: 35 euros par jour ou participation libre. Les instruments peuvent êtres prêtés.
Horaires : 10h30-12h30 et 14h00-18h00
Hébergement : Possibilité de se loger avec une participation libre
Instruments enseignés : Tombak (Zarb), Daf, Dayereh, Kamanché
Spectacles : à 17h30 les 6, 7 et 8 août, entrée libre
Inscription : Envoi d’un chèque d’acompte de 35 euros à l’ordre du Cristal Production. Le nombre de stagiaire est limité.
Tombak : Le Tombak (Zarb) est la principale percussion de la musique savante persane. De nombreux roulements et ornements, une large palette de timbres sous un volume réduit ainsi que d’innombrables possibilités de frappes ont fait du Tombak un instrument expressif d’une grande richesse. L’utilisation contemporaine du Tombak permet une rencontre avec d’autre styles musicaux : Jazz, Flamenco, Médiévale, Contemporain…
Târ et Sétâr : est un instrument à cordes pincées trouvé en Perse (Iran), en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Arménie, en Turquie, en Ouzbékistan et au Tadjikistan. C’est un luth à long manche avec un corps en forme de double cœur. Le mot تار târ signifie “corde” en persan. « La facture et la pratique musicale du târ, instrument à cordes à long manche »ont été inscrites en 2012 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Kamâncheh ou kamânçe (en persan: کمانچه, « petit archet ») désigne une famille d’instruments à cordes frottées d’origine iranienne répandue du Moyen-Orient aux Balkans ou à l’Asie centrale et au Maroc. Il s’agit d’une vièle à pique rustique assez proches de diverses formes du rabâb (les termes étant parfois interchangeables). Son origine remonte au moins au ixe siècle selon le ketab al-mussiqhi al-kabir de Al-Fârâbî. On le trouve en Iran, en Arménie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Turquie (aussi rebab, azeri kemençesi ou kabak kemane) et en Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan
Daf : Très apprécié des derviches, le Daf est constitué d’un cadre circulaire en bois d’un diamètre de 60 cm. Il est caractérisé par des chaînes d’anneaux métalliques suspendues dans le cadre. Ces anneaux s’entrechoquent, se frottent sur la peau et amplifient le grondement à chaque frappe. La gamme sonore du Daf donne une palette d’expression large : entre intonations retenues et envolées amples et foudroyantes.
Intervenants :
Fardin Mortazavi : musicien, marionnettiste et chercheur (Paris8, Eur-ArTeC) est né en Iran. Le lien entre la poésie et le rythme est son principal thème de recherche. Il s’est formé en musique auprès des maîtres iraniens : Ali Akbar Shekârchi, Kâvous Samandar, Djamshid Chemirani, Pedram Khavarzamini et Madjid Khaladj. Il associe des masques, ombres et des marionnettes dans ses spectacles en tournée et enseigne à Poitiers.
Alireza Fakhrizadeh Esfahani : Né à Ispahan, il commence le Tombak dès 9 ans avec Ostad Ghassemi. Puis il commence l’apprentissage de Târ avec des maîtres iraniens : Saïd Mazdak et Mehrdad Jeyhouny . Il est affecté par l’art de Farshid Djam. L’enseignement du grand maître Mohammad Reza Lotfi en Târ et Radif modifie profondément sa pratique et son cheminement dans la musique modale iranienne. A présent, il est ingénieur poste-doctorant en électricité en à l’Université de Lilles.
Contact : École Art du Tombak, Fardin Mortazavi, 6 rue du mouton à Poitiers, contact@maisonpersane.fr, tél : 06 07 01 54 02
en partenariat avec la Maison des 3 Quartiers M3Q
Contact : Fardin Mortazavi, 6 rue du mouton à Poitiers, contact@maisonpersane.fr, tél : 06 07 01 54 02
Le lieu : 6 rue du mouton 86000 Poitiers